« Les Chemins d’Éléonore » est le nom d’un parc au naturel de 20 hectares. Un chemin entretenu de deux kilomètres conduit les visiteurs à travers des paysages très variés, (bois, étangs, prairies, ruisseau) parsemés d’un petit patrimoine historique évoquant l’occupation très ancienne des lieux : carrières néolithiques, menhir, voie antique.

Une des vocations du parc est d’attirer l’attention sur ce petit patrimoine, témoin d’une présence palpable des humains de la préhistoire et de l’antiquité. Ce petit patrimoine est trop souvent négligé, dédaigné, dégradé et même détruit, alors que sa valeur représentative est grande.
Une autre vocation de la visite est de faire découvrir les grandes caractéristiques d’une époque, elle aussi dédaignée : le Néolithique. Cette période est à la source de notre civilisation, de sa réussite, mais aussi de ses problèmes. Sa quasi absence des programmes scolaires est un non-sens, d’autant que le formidable essor de l’archéologie préventive nous en dévoile, chaque jour davantage, l’extraordinaire réalité.

Côté nature, le terme de parc au naturel veut signifier que la végétation locale forme l’essentiel des plantes présentes, mais que par une juste intervention du jardinier, une recherche esthétique et didactique met en valeur chaque plante ou chaque groupe de plantes dans son contexte.
Selon les saisons, on appréciera plus de 250 plantes locales ou installées. Les plus majestueuses sont sans doute les trois châtaigniers multi-centenaires que compte le parc, les plus délicates sont peut-être les orchidées (en mai) poussant sur d’anciennes prairies humides, aujourd’hui entretenues à cet effet.

Ce jardin a été créé en 2016 par le propriétaire du terrain. Il le fait visiter tous les dimanches en été. La visite, longue de deux heures minimum, porte sur l’histoire des lieux depuis sept mille ans jusqu’à l’invasion romaine. Elle évoque également la description de nombreuses plantes. Les visiteurs peuvent intervenir et témoigner dans la visite.